Comment est né le Projet
de La Basse Cour ?
Notre histoire commence ici !
C’est l’histoire d’une rencontre. La rencontre d’un groupe d’humains et un territoire. Des personnes mues par le même désir de redonner du sens à nos nourritures. Sur ce territoire-là, La Prévalaye, petit bout de terre entre ville et campagne, avec au milieu un corps de ferme abandonné ne demandant qu’à faire son œuvre : nourrir à nouveau. Nourrir, le lien, les imaginaires. C’est la triple vocation de notre Basse Cour. Avec une ambition : permettre à chacun.e de s’approprier ce lieu (propriété de la Ville de Rennes) et ce projet d’intérêt collectif pour aller ensemble vers un monde plus durable. Alors nous sommes partis à la rencontre des autres gens de ce territoire-là. Nous avons préparé le terreau qui permettrait à chacun d’apporter sa contribution. En pied d’immeuble, en haut d’une tour, en déambulant, en questionnant les habitants sur leurs nourritures, en les surprenant, nous avons semé les premières graines de notre projet ! Et puis nous avons réuni quelques forces vives, à vrai dire plus de cent personnes – des jeunes en insertion, des retraités avides de partager leurs savoir-faire, des habitants en quête de convivialité… – toutes convaincues, comme nous, que c’est par le lien, social, culturel et nourricier, que nous trouverions notre pouvoir d’agir. À deux cents mains, nous avons redonné vie à cette ancienne ferme de la Prévalaye : du poulailler nous avons fait une buvette, de l’atelier nous avons fait une cuisine, de l’étable nous avons fait une salle de convivialité, de la fumière nous avons fait une terrasse où partager un bon repas et surtout un bon moment.
L'évolution du Projet La Basse Cour
2017
Création du CAP
l’association porteuse du projet La Basse Cour, le Collectif Agriculturel de la Prévalaye (CAP) est force de proposition auprès de la Ville de Rennes pour restaurer la ferme de la basse-cour, pour en faire un tiers-lieu nourricier citoyen.
2018
Le CAP intègre TAG 35
Le projet s’inscrit dans une démarche territoriale via les projets « Vallée de Vilaine », « Terres de sources » et le “GT Agriculture Urbaine” (Ville de Rennes). Le CAP lance son projet de territoire.
2020-2021
Chantiers de rénovation
Lauréat de l’appel à projet de la Ville sur le bâtiment, lance officiellement le projet La Basse Cour. Un chantier participatif de 8 mois implique plus de 120 personnes ! Fin août 2021, la guinguette est enfin prête à ouvrir. Le résultat de tout ce travail collectif est rapidement visible : à l’inauguration, le site est plein à craquer !
2022
Création de la SCIC
La Basse Cour, Société Coopérative d’Interêts Collectifs (SCIC) voit le jour ! Elle ouvre ses portes au public chaque années et s’inscrit comme lieu et projet citoyen porté par une équipe de salarié.es et de bénévoles, ayant pour but de rassembler autour du vivant et des transitions.
Et maintenant, c'est quoi LBC ?
La Basse Cour c’est un territoire et un lieu. Un espace partagé et vivant !
Sur le quartier, nous poursuivons nos actions de sensibilisation en organisant des ateliers cuisine, des balades comestibles, des plantations citoyennes, des repas partagés… On étire les imaginaires, on ravive les mémoires, on attise la convivialité.
Pour cela, nous engageons une deuxième tranche de réhabilitation de la ferme. Avec en point de mire la possibilité de proposer sur place une gamme complète et structurée d’ateliers « du champ à l’assiette », la création d’un outil partagé permettant la valorisation des produits agricoles du territoire, l’accueil de séminaires et formations.
Dans la droite ligne de l’économie sociale et solidaire, nous poursuivons l’aventure avec la même énergie, réinvestissant 100 % des bénéfices dans le projet d’intérêt collectif, mettant en œuvre une gouvernance démocratique, veillant à l’équité dans les échanges et à rendre accessible à toutes et tous une alimentation durable.
Aujourd’hui le tiers lieu agriculturel de la Basse Cour réunit une équipe d’une demi douzaine de salarié.e.s (et trois fois plus en saison) et d’une cinquantaine de citoyen.ne.s actifs au quotidien pour faire vivre le lieu, le projet et l’utopie qui nous nourrit. Elle est un lieu vivant d’appropriation citoyenne, elle est le creuset de nouveaux liens et de nouvelles solidarités.
Qu’est-ce qu’on y fait ?
Sur La Basse Cour, nous accueillons d’avril à octobre la guinguette avec bar et restauration locale en circuit court, programmation musicale et événementielle, accueil de séminaires, marchés de producteurs, résidences artistiques…
Et surtout, partout, tout le temps, nous permettons à chacune et à chacun de s’approprier ce commun en y prenant une part active.